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L’automatisation low-code et l’effet Boucle d’Or

Par William BOTELLA, Sr. Sales Engineer chez Kofax

Publication: Septembre 2021

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Quelle est l’approche la plus adaptée ?...
 

Il fut un temps où les techniques de développement de logiciels étaient régies par les codeurs, les développeurs et les experts en informatique au sein des organisations qui possédaient les compétences requises pour créer les applications, les flux de travail automatisés ainsi que les solutions techniques aux problématiques de l’entreprise. L’introduction de solutions low-code a toutefois uniformisé les règles du jeu, en donnant aux développeurs métier, les accès à la capture cognitive, aux flux de travail numériques, à l’intelligence artificielle ainsi que la possibilité de créer leurs propres widgets, applications et robots automatisés à l’aide d’interfaces visuelles de type glisser-déposer.

Aujourd’hui, il semble que le low-code soit omniprésent. En effet, selon Gartner, le marché mondial des technologies de développement low-code devrait atteindre 13,8 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 22,6 % par rapport à 2020. Si on considère le potentiel du low-code, il est facile de comprendre la forte croissance attendue. Lorsque l’informatique et les développeurs métier occasionnels peuvent unir leurs forces, un tout nouveau monde de possibilités et de productivité s’offre à nous. Mais s’agit-il d’une réalité ou d’une chimère ?

Il n’existe en réalité pas d’approche universelle du low-code. Ce qui fonctionne pour une organisation peut ne pas fonctionner pour une autre. La bonne approche doit pouvoir répondre à l’ensemble des utilisateurs. Une solution low-code "trop compliquée" frustrera les développeurs métier, tandis qu’une solution "trop basique" ne permettra pas aux équipes informatiques de travailler sur des tâches ou des processus plus complexes. Lorsqu’on réussit à trouver le bon équilibre, il est possible d’exploiter pleinement tout le potentiel et la valeur du low-code pour accélérer la transformation et la productivité des flux numériques de l’entreprise.

Trouver l’approche la plus adaptée

Souvent, le développement d’applicatifs est la première chose qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque le low-code. Il y a pourtant une multitude d’autres méthodes pour lesquelles le low-code peut apporter une valeur ajoutée significative. C’est pourquoi il est essentiel de trouver la solution la plus adaptée aux besoins de l’entreprise.

Lors de l’évaluation des solutions low-code, l’un des éléments les plus importants à prendre en compte est le contexte. Les cadres et les dirigeants doivent porter leur attention vers l’entreprise et poser les questions ciblées concernant par exemple son infrastructure informatique actuelle ou l’état d’avancement dans son parcours de transformation numérique ? Les réponses détermineront la meilleure approche. S’agit-il par exemple, de se plonger dans le développement d’applications low-code ou no code ou simplement de tirer parti de l’automatisation low-code pour accélérer les flux de travail de l’entreprise ?

En matière d’automatisation, de nombreuses organisations ont adopté une approche silotée. Les initiatives d’automatisation sont alors menées au sein d’un même département, d’une fonction commerciale ou d’un emplacement géographique spécifique. Or, cette approche décousue minimise l’apport de valeur de l’automatisation et rend difficile son extension. Le défi de l’évolutivité est également freiné par les limites liées à la bande passante des services informatique pour effectuer les codages complexes nécessaires à l’automatisation de l’entreprise.

C’est ce qui rend le développeur métier si précieux en devenant la force motrice grâce au low-code. La plupart des entreprises ont généralement besoin d’impliquer les utilisateurs métiers ainsi que les experts informatiques pour pouvoir automatiser leurs flux numériques. Heureusement, les développeurs métier sont de plus en plus nombreux. Gartner prévoit que la moitié de tous les nouveaux clients low-code seront issus d’acheteurs extérieurs aux services informatique d’ici la fin 2025. En outre, 41 % des employés n’appartenant pas à un service informatique personnalisent ou créent déjà des solutions technologiques ou s’appuyant sur la donnée.

Une étude récente intitulée « Automation at Scale : Bridging the Gap Between IT and the Business » a révélé que 48 % des personnes interrogées ont déclaré que l’un des principaux défis posés par leur technologie d’automatisation était le manque de compétences techniques qui permettraient aux employés de naviguer sur leur plate-forme. 38 % reconnaissent également que leurs utilisateurs ont du mal à comprendre le fonctionnement de l’automatisation.

Les entreprises doivent donc trouver une solution low-code qui satisfasse à la fois les services informatiques et les utilisateurs non techniques en les rendant plus productifs. L’outil doit être suffisamment sophistiqué pour répondre aux demandes poussées des professionnels du codage et suffisamment simple d’utilisation pour les responsables des secteurs d’activité.

Pour répondre à ces exigences, une plateforme low-code doit offrir une interface de type glisser-déposer afin de faciliter la création d’automatismes par les développeurs. La prise en charge des appareils mobiles et les composants réutilisables sont également des caractéristiques précieuses pour assurer le confort et la productivité des utilisateurs métiers. La plateforme doit également étendre le low-code aux diverses capacités critiques de l’organisation pour élever son niveau d’automatisation des flux de travail.

Et lorsqu’on trouve la solution adéquate, que se passe-t-il ?

Une plateforme centrée sur l’utilisateur, qui permet à chacun de contribuer à l’automatisation et à la transformation du flux de travail numérique, présente de très nombreux avantages. Les entreprises peuvent enfin libérer tout le potentiel de leurs équipes grâce à l’automatisation low-code, en optimisant les ressources existantes et en réduisant la dépendance à l’égard de l’informatique. Les intervenants non techniques peuvent alors mettre à profit leurs connaissances expertes des processus et des opérations de l’entreprise pour contribuer à la conception, à l’automatisation et à la transformation rapides des flux de travail numériques simples ou complexes. Les développeurs métier étant en mesure de contribuer pleinement à l’automatisation des flux de travail, les membres de l’équipe informatique, plus techniques, peuvent alors se concentrer sur les tâches nécessitant une programmation plus complexe.

Les analystes commerciaux et les développeurs métier peuvent véritablement collaborer avec les spécialistes informatiques ainsi que les développeurs applicatifs pour obtenir des résultats plus rapides, plus fructueux et plus évolutifs. L’amélioration de la collaboration et de la productivité contribue à une meilleure expérience client et permet aux organisations de bénéficier de flux de travail plus agiles et adaptables.

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