Innover en zone rurale, recruter localement et devenir l’un des leaders européens des systèmes fonctionnels microélectroniques et électroniques de haute technologie, c’est l’exploit, que Pascal Veillat, nouveau PDG de MEUSONIC et Arnaud Moraux, Directeur Général, relèvent depuis le rachat de l’entreprise en 2003.
Les repreneurs, Pascal Veillat ancien de General Electric Medical Systems et Arnaud Moraux, ont souhaité maintenir l’emploi dans la Meuse et investir massivement en Recherche et Développement, un budget de 6M€ en 5 ans. Sur les 500 âmes du village, 100 travaillent chez MEUSONIC qui poursuit son recrutement d’ingénieurs.
Fort de l’arrivée d’un nouvel investisseur Ghislain Bouriez, fils du fondateur des hypermarchés Cora, MEUSONIC, soutenue par Oséo et la région Lorraine, vient également d’augmenter son capital pour consolider ses fonds propres et financer son développement. En 2007, l’entreprise réalisait 8M€ de chiffres d’affaires dont 10% à l’international.
MEUSONIC conçoit et produit des systèmes fonctionnels microélectroniques, électroniques et d’hyperfréquences de haute technologie pour l’aviation civile et militaire et les télécoms. Pour atteindre ses objectifs, l’entreprise innovante française a renforcé son bureau d’études à Marville, ouvert une filiale de commercialisation à Paris et prépare l’implantation d’une filiale de commercialisation aux Etats-Unis.
Miser sur l’innovation pour pérenniser l’activité à long terme et moins dépendre de ses donneurs d’ordre.
‘’Lorsque nous avons repris l’entreprise, elle se consacrait exclusivement à la réalisation de sous-ensembles microélectroniques et électroniques pour le compte de grands groupes. Notre stratégie a été d’investir en 5 ans 6M€ en R&D pour concevoir des produits innovants en propre. Cette orientation va nous permettre d’une part, de gagner des parts de marché dans les secteurs des télécoms, de l’aéronautique militaire mais également dans la recherche biomédicale, et d’autre part de moins dépendre des grands donneurs d’ordre’’ commente Pascal Veillat, PDG et repreneur de MEUSONIC avec Arnaud Moraux et Laurent Pierre, DG et Directeur commercial.
MEUSONIC reçoit le soutien d’Oséo et de la région Lorraine pour deux projets innovants : l’industrialisation d’un transpondeur miniature implantable - RFID (Radio Frequence IDentification) - pour l’identification et l’authentification d’objets et le développement d’une gamme de produits hyperfréquences pour l’industrie militaire et télécoms.
d’avances remboursables
le fonds de garantie régional (FRGL) pour le financement lié à la reprise d’entreprise.
le FRIL pour le développement de ses innovations : transpondeur, gamme de produits propres
d’aides pour financer des créances sur des grands donneurs d’ordres,
de garantie de financement pour la reprise de la société Enertest, PME spécialisée dans l’électronique de puissance rachetée en 2005.
d’une aide au recrutement pour l’innovation (ARI, subvention de 50% du coût salariale chargé de 2 ingénieurs et 1 Docteur ingénieur)
d’un contrat de développement innovation Lorraine (CDI Lorraine) prêt de 600K€ pour financer les aspects immatériels de la R&D et permettre l’industrialisation des innovations
MEUSONIC augmente son capital
Eligible aux FCPI selon Oséo, MEUSONIC a finalement choisi le capital développement et s’est tournée vers un investisseur pour augmenter son capital. Ghislain Bouriez, fils du fondateur des hypermarchés Cora, s’explique sur son investissement via sa société de capital développement EMA finance : ‘’Nous recherchons des entreprises locales, innovantes et leaders sur leur marché de niche. Les premiers contacts ont été pris en août 2007 avec les dirigeants de MEUSONIC via Aforge finance. Le business plan et les hommes, qui le portent, nous ont convaincu et en janvier nous sommes devenus partenaires. Nous allons désormais bâtir une stratégie de développement avec les équipes de MEUSONIC’’. Il ajoute ‘‘ Les PME PMI, que nous accompagnons, ont le potentiel pour réussir à l’international. Les investissements de MEUSONIC confirment cette volonté de gagner de nouvelles parts de marché.’’