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Actualité des entreprises

Grâce à l’innovation, une PMI normande construit des radômes écologiques

Publication: Mars 2014

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Début 2012, Dominique Legrand a réalisé une étude avec l’appui des pouvoirs publics OSEO, pour proposer des radômes « écologiques »...
 

Le dirigeant de la société BMP à Bretteville-sur-Odon est un homme qui a du mal à rester en place.
Spécialisée dans les matériaux composites, son entreprise réalise 50 % de croissance pour la 2ème année consécutive. Cette performance est le résultat d’un travail de diversification démarré en 2011 et d’un recours permanent à l’innovation. « Pour faire de la croissance » déclare Dominique Legrand, « nous devons nous différencier des concurrents par la réactivité et l’innovation ».

L’innovation : un moyen prioritaire du développement des PMI
Entre autres productions, BMP fabrique des radômes. Ce sont des enveloppes protectrices des antennes de télécommunication spatiale utilisées par les grands opérateurs de télécommunication (la DGA, THALES, AIRBUS, ZODIAC AEROSPACE, HYPTRA, …) pour la poursuite des avions, missiles ou satellites. Ces radômes sphériques sont généralement réalisés en composite pour des antennes qui coûtent de mille euros à plus d’un million d’euros.

Début 2012, Dominique Legrand a réalisé une étude avec l’appui des pouvoirs publics OSEO, pour proposer des radômes « écologiques » réalisés à base de fibre de lin, matériau biosourcé, cultivé, produit et transformé localement (la Basse-Normandie est une région de forte production de lin). En alternative au composite « verre / résine » d’origine pétrochimique, BMP utilise du tissu de lin associé à une résine à 70 % agrosourcée. Le résultat est un composite « biosourcé » et majoritairement recyclable.

Plus cher, mais un atout pour le développement durable
Ce nouveau composite est certes un peu plus cher, mais « le matériau absorbe moins vite la résine mais surtout, il est moins simple à travailler que la fibre de verre, or comme certains clients sont attachés au côté esthétique, il peut être plus long à poser. C’est parfois le prix à payer pour avoir un beau produit « développement durable ». Mais vous savez, de plus en plus d’industriels européens ont le souci de leur responsabilité sociétale » poursuit Dominique Legrand.

L’appui des pouvoirs publics
OSEO (aujourd’hui BPI, Banque Publique d’Investissement) ainsi que le Conseil Régional de Basse-Normandie, ont aidé l’entreprise à financer le projet. « Cela fait près de deux ans que nous travaillons sur ces produits avec des tests réalisés auprès de plusieurs fournisseurs de lin » précise Dominique Legrand. Ensuite, entre les notes de calculs des matériaux, les mesures de compatibilité et de transparence électromagnétique, les tests de résistance mécanique, le vieillissement des ouvrages, ce sont près d’une centaine d’échantillons et de prototypes qui ont été testés par BMP en coopération avec l’IERT (Institut d’Electronique et de Télécommunications de Rennes) « sans compter tous les radômes qu’on a laissés vieillir en extérieur pour vérifier leur comportement au soleil, à la lune, au vent, à la pluie ou au gel. C’est bien simple, notre terrain paraissait parfois envahit de taupinières géantes ».

L’entreprise BMP est aussi membre de la MEITO (La MEITO contribue au développement économique des activités Electronique, Informatique et Télécommunications de Bretagne) et de NAE (Normandie Aerospace).

http://www.bmp-radomes.com

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