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Actualité des entreprises

Coronelli International dresse le bilan de la robotique de service en France

Publication: Décembre 2014

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Coronelli International s’est penché sur la robotique de service et livre son analyse stratégique...
 

Quittant le giron traditionnel des universités et laboratoires de recherche, la robotique de service occupe une place grandissante dans notre quotidien via des start-ups innovantes, une actualité foisonnante et une prise de conscience par les autorités des enjeux industriels et sociétaux. Pour autant, la révolution annoncée est-elle aussi rapide qu’espérée, face aux nombreux défis à relever ? Coronelli International estime qu’il reste beaucoup à faire pour une émergence notable de la robotique de service en France, pourquoi ?

Si la robotique de service est déjà installée dans la vie quotidienne, à des degrés divers allant du simple gadget à des applications plus évoluées visant à soulager l’utilisateur de corvées fastidieuses. L’exemple le plus connu, le premier aussi à avoir été diffusé massivement, étant l’aspirateur automatique, vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde depuis une décennie. La frontière technique entre les différents robots : drones, robotique industrielle, jouets, électroménager automatique, est plus ténue qu’il n’y paraît. Coronelli International s’accorde à dire que l’avènement de la robotique de service sera concret et durable lorsque les robots humanoïdes multifonctions permettant l’assistance à la personne seront commercialisés.

Cette vision, nourrie par la fiction et l’imaginaire, a trouvé un écho dans les réalisations japonaises des vingt dernières années, majoritairement académiques, ainsi que des travaux plus récents des firmes et universités américaines et européennes. Les entreprises s’intéressent maintenant aux humanoïdes, en leur cherchant des applications commerciales, loin des fins militaires qui ont contribué à leur développement technologique. Forts de leurs capacités d’innovation, ces recherches accélèrent également l’accès au grand public. Les robots d’Aldebaran Robotics offrent des perspectives prometteuses en termes d’interactions homme-machine, tandis que le robot ASIMO de la firme Honda fait preuve de capacités motrices impressionnantes.

Ce dernier est pourtant encore loin d’un robot assistant complet : sa principale fonction, outre le déplacement, consiste à verser une boisson correctement. Mais uniquement depuis une bouteille bien précise, enregistrée dans sa mémoire et parfaitement identifiable. Le célèbre humanoïde japonais HRP-2, peut effectuer un assez grand nombre de tâches domestiques mais chacune a demandé de longs mois de programmation et d’optimisation sur les plans de la détection et du mouvement. Malgré sa quinzaine d’années d’existence, il ne saurait être utilisable en continu. Il ne s’agit pas de minimiser l’effort mené mais bien de se rendre compte de la complexité du travail restant aux niveaux de la reconnaissance visuelle, de l’enregistrement de données ou encore de la fluidité des mouvements. L’existence d’humanoïdes polyvalents reste à ce jour un objectif lointain.

Vers un nouveau modèle de développement en robotique ? On attend d’un humanoïde qu’il puisse gérer un grand nombre de situations, à fortiori lorsqu’il est destiné à l’assistance aux personnes âgées ou handicapées. Si ce robot intervient en complément d’une assistance classique, il doit savoir réagir efficacement aux situations imprévues, voire d’urgence, donc difficiles à classifier. Intégrer un nombre de données importants, notamment celles liées à la reconnaissance d’objets, pour se mouvoir et interagir correctement, voilà l’une des enjeux de la R&D actuelle. Pour faire fonctionner l’ensemble durablement, cela implique l’émergence d’un standard commun. Comme ce fut le cas pour le logiciel, le web ou les applications dédiées aux smartphones. Plusieurs sociétés ou universités offrent déjà en libre accès des outils plus ou moins intuitifs pour le développement d’applications robotiques (par exemple l’Open Academic Robot Kit de l’Université Curtin en Australie ou les outils SDK d’Aldebaran). Cerise sur le gâteau, des schémas de pièces pour impression 3D sont également disponibles. Le web offre de nouveaux modèles économiques, des modes de travail collaboratifs tout indiqués pour réussir dans la robotique. Si la communauté de développeurs mutualisait des fonctions robotiques téléchargeables, cela atténuerait la lourdeur et l’inertie propres aux grosses structures. Coronelli International note que ce fourmillement existe déjà avec des outils open source comme ROS, MRPT, NXj ou Urbi, qui permettent de développer des solutions de robotique.

Face aux coûts grandissants de prise en charge des personnes et au vieillissement de la population dans de nombreux pays développés, l’usage de la robotique de service va s’étendre. D’ailleurs le gouvernement japonais encourage fortement la robotique, dans le but de maintenir un maximum de personnes âgées à domicile. Loin d’une robotisation des patients, il faut y voir une alternative aux encadrements lourds traditionnels. Véronique Saubot, Présidente de Coronelli International, conclut ainsi « L’installation dans notre vie quotidienne de la robotique de service se fera de façon progressive et selon les usages. Par exemple, la robotique de surveillance, qui a moins d’impact sur notre environnement propre, présente un développement rapide, au point d’en être au stade de la régulation par les autorités. Tandis que la robotique des humanoïdes, dont la maîtrise complète demande encore des efforts supplémentaires, prend plus de temps ».

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