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L’halogène va disparaitre, que faire ?

Par Holger Engelbrecht, Manager Produit, outils et technologie d’éclairage chez reichelt elektronik

Publication: Août 2017

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Dans presque un an, les ampoules halogènes seront entièrement retirées du marché : en 2015, la Commission européenne a voté l’interdiction totale de la vente des ampoules halogènes au 1er septembre 2018...
 

À quelques mois de l’échéance, qu’en est-il de l’éclairage des foyers français, et comment amorcer une transition vers l’éclairage LED, technologie plébiscitée pour sa faible consommation d’énergie ?

En effet, depuis l’interdiction des ampoules à incandescence en 2009, les ampoules halogènes se sont hissées en tête des ventes, grâce à leurs prix bas, suivies de près par les ampoules fluo-compactes. En 2015, le débat avait été relancé par la Commission européenne, toujours avec l’idée de faire des efforts en termes de consommation énergétique. D’après une étude reichelt/OnePoll menée en juin 2017, seulement 30% des foyers français disposent d’un éclairage entièrement composé de LED, et pour 48% des personnes interrogées, le prix des LED reste un obstacle majeur à une transition complète.

La technologie LED fait la différence

Les LED sont le mode d’éclairage présentant la meilleure consommation énergétique. Elles séduisent par une durée de vie incomparable d’environ 50 000 heures. Elles présentent le meilleur bilan environnemental. Elles sont aussi rapides et faciles à installer. Nombreuses sont les raisons pour enfin passer des lampes traditionnelles aux LED. Utilisées au début des années 70 pour les solutions de signalisation, les ampoules LED (en français, diode électroluminescente) vont désormais conquérir l’intérieur de nos maisons.

Grâce à une économie d’énergie allant jusqu’à 90% par rapport aux lampes à incandescence, la technologie LED représente le mode d’éclairage ayant la plus grande efficacité sur le marché. L’étiquette obligatoire mise en place par l’Union européenne au 1er septembre 2013 permet aux consommateurs d’identifier immédiatement la consommation énergétique. Seules les technologies LED, particulièrement économes, peuvent bénéficier des nouvelles classes d’efficacité énergétique A+ et A++, et correspondent ainsi aux nouvelles normes. Un véritable atout lorsqu’on sait que le critère de la consommation énergétique est le plus important pour les Français (42%).

De plus, la durabilité de ces produits est extrêmement compétitive. En moyenne, la durée de vie annoncée est de 25 000 heures, mais il n’est pas rare d’atteindre les 50 000 heures, contre 1 000 heures pour les lampes à incandescence et 6 000 à 15 000 heures pour les ampoules dites « à basse consommation ». Le nombre de cycles d’allumage (lorsque la lampe est allumée et éteinte une fois) est aussi un élément déterminant en matière de durabilité. Si vous recherchez un mode d’éclairage pour des pièces fréquemment utilisées au cours de la journée, comme la salle de bain ou le couloir, vous devez choisir des LED permettant un nombre élevé de cycles, c’est-à-dire présentant une valeur située entre 50 000 et 100 000 cycles d’allumage.

Des ampoules adaptables à toutes les prises de courant

Afin de faciliter le changement, les produits LED sont compatibles avec l’ensemble des types de culots existants. Dans une maison, les modèles les plus répandus sont les culots à vis E27 et E14, dont la forme et la description remontent à Thomas Edison. Le culot E27 était considéré comme le standard des ampoules à incandescence, ayant une puissance élevée exprimée en Watts, il est par conséquent largement répandu. Il est notamment présent dans les cuisines et les chambres à coucher en étant associé à un éclairage ponctuel, comme des lampes de chevet. Le modèle E14 correspond à des culots à vis étroits, utilisés le plus souvent pour des ampoules à incandescence en forme de bougie et caractérisés par une faible puissance en Watts.

Les LED avec culot E14 et technologie à filament sont privilégiées pour des lampes ou des éclairages décoratifs.

En plus des culots de type E, les ampoules LED peuvent également être proposées en association à des systèmes enfichables. L’alimentation électrique provient, dans ce cas, de deux fiches sortantes, ce qui explique parfois la qualification « à broche ». Concernant le culot G10, il s’agit d‘un système enfichable traditionnel avec un verrouillage par rotation pour un écartement des fiches de 10 mm. Il est habituellement utilisé dans les salles de bain. Enfin les modèles G4 et GY5.3, utilisés avec un courant de 12 V (basse tension), conviennent particulièrement aux halogènes à réflecteur.

Gérer son éclairage selon ses envies

Selon la pièce de la maison, le besoin de lumière varie, il faut donc évaluer l’intensité lumineuse nécessaire pour ladite pièce. L’unité utilisée pour mesurer cette intensité, le Lumen, décrit la quantité de lumière transmise dans toutes les directions par une lumière LED. Plus une lampe LED possède une valeur élevée en Lumens, plus grand est le flux lumineux et donc la puissance de rayonnement. A titre d’exemple, une bougie correspond à environ à 10 Lumens. De façon générale, il est considéré qu’un éclairage LED de 500 Lumens correspond à une lampe à incandescence de 40 à 60 Watts, et qu’une lampe LED de 1 000 Lumens équivaut à une lampe à incandescence de 75 à 100 Watts.

Ensuite, il faut déterminer la température thermodynamique. Pour cela, il faut savoir que les éclairages LED offrent un plus large spectre de températures que les lampes à incandescence classiques ou halogènes. Si vous souhaitez mettre des LED dans le salon, la cuisine ou la chambre à coucher de façon à créer une atmosphère chaude et agréable, la température de couleur doit se situer entre 2 500 et 3 000 Kelvins.

Pour le bureau, une pièce de travail ou une salle de jeu, il convient de choisir un éclairage entre 4 000 à 6 500 Kelvins. Pour la cave, le garage ou les espaces extérieurs de votre maison, il est recommandé de s’orienter vers des produits entre 6 000 et 7 000 Kelvins.

Enfin, l’éclairage LED inclut souvent une possibilité de variation qui permet d’ajuster son niveau d’éclairage selon les besoins et l’ambiance que l’on souhaite donner à la pièce. Grâce aux améliorations récentes des technologies LED, l’installation de variateurs est aujourd’hui beaucoup plus facilement réalisable. En effet, les composants techniques de contrôle du variateur sont intégrés dans le culot de l’ampoule LED. Ce n’est donc pas l’éclairage qui fait lui-même l’objet de la variation, mais un dispositif d’allumage situé en amont et logé dans le culot. Toutefois, il convient de veiller à la compatibilité des différents types de variateurs. Les lampes LED fonctionnent avec un courant continu. Les variateurs des lampes à incandescence traditionnelles et des lampes halogène à haut voltage (230 V) fonctionnent en revanche avec une régulation d’angle de phase ou de tension alternative. Il existe actuellement des fabricants comme Philips qui produisent des éclairages LED compatibles avec des régulateurs à coupure de phase. D’autres comme V-TAC proposent des alternatives sous la forme d’un variateur intégré au culot. De cette manière, les éclairages LED peuvent être régulés sur plusieurs niveaux grâce à un simple interrupteur. Appuyer une fois sur l’interrupteur produit par exemple un éclairage de 100%, alors qu’appuyer deux fois règle sur un éclairage de 50%.

L’étude reichelt/OnePoll a démontré que 2/3 des Français privilégient les LED pour la cuisine et le salon, mais grâce à ses différentes intensités et températures, force est de constater que les LED peuvent bien s’adapter à toutes les pièces, selon les besoins et les envies.

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