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Actualité des entreprises

Une nouvelle étude confirme l’arrivée dans l’ère de l’entreprise autonome

Publication: Juin 2023

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L’adoption de l’intelligence artificielle et de l’automatisation devrait s’accélérer au cours des dix prochaines années, poussée par les inefficacités des technologies actuelles...
 

Partout dans le monde, de nombreux décideurs affirment vouloir basculer vers un modèle d’entreprise autonome au cours des dix prochaines années, selon une nouvelle étude de Pegasystems, le fournisseur de la plateforme low-code qui accompagne la transformation des grandes entreprises mondiales grâce à son approche Build for Change®. Pour cette étude menée par le cabinet Savanta, 600 décideurs du monde entier ont été interrogés sur leur compréhension du concept d’entreprise autonome et de ses moteurs, ainsi que sur leurs plans de mise en œuvre d’une telle approche.

L’entreprise autonome consiste à appliquer l’intelligence artificielle et l’automatisation à l’engagement, aux opérations et aux services dans l’ensemble de l’entreprise, afin d’obtenir une organisation systématiquement agile, capable de s’optimiser en toute autonomie. 60 % des responsables français interrogés dans le cadre de cette étude disent s’attendre à ce que leur entreprise fonctionne en mode autonome d’ici dix ans. La courbe de progression est prometteuse, 6 % des sondés estimant que leur entreprise a déjà atteint ce stade et 31 % prévoyant qu’elle l’atteindra dans les cinq années qui viennent. Point à souligner, la majorité (69 %) des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà un plan pour devenir une entreprise autonome. Lorsqu’on leur a demandé quelle serait leur position dans dix ans, 97 % ont donné la même réponse.

L’une des explications de l’intérêt pour cette nouvelle approche : la prise de conscience croissante des difficultés causées par les anciens (et inefficaces) modes d’utilisation des technologies pour résoudre des problèmes ponctuels. Notamment :

- Les limites des « solutions rapides » : Interrogés sur leur principale stratégie d’investissement dans les technologies, 38% des sondés indiquent opter soit pour des solutions de type « quick fix », pour traiter des problèmes spécifiques, soit pour des logiciels prêts à l’emploi, dotés de fonctionnalités préconfigurées pour certaines applications. Pour 33 % d’entre eux, ces solutions rapides ont en réalité gêné leurs opérations, et près d’un tiers (26 %) sont convaincus qu’elles ont même contribué à une augmentation des risques. Pour 41 % des sondés, ces solutions provisoires sont plus rapides à mettre en œuvre, d’où leur intérêt, mais 18 % mettent en avant le manque d’options et l’obligation de s’en tenir à une liste de fournisseurs agréés. Seuls 5 % des décideurs interrogés affirment ne jamais avoir recours à ce type de solutions, mal intégrées au reste de leur environnement.

- Les coûts supplémentaires : Près d’un quart des sondés déclarent consacrer plus de la moitié de leurs dépenses informatiques annuelles à la maintenance de solutions ne répondant plus à leurs besoins. Pour 50 % d’entre eux, les investissements dans des systèmes hérités cloisonnés ont entraîné une augmentation des coûts.

- La perte de clientèle : Plus d’un quart des sondés (26 %) affirment que la crainte de ne pas offrir une expérience de qualité suffisante à leurs clients et de les voir partir chez un concurrent les empêche de dormir la nuit. Un quart d’entre eux pointent également du doigt les effets négatifs du manque de connexion entre leurs systèmes, technologies et canaux existants : expériences clients incohérentes (28 %), service client médiocre (22 %), perte de clientèle et de revenus (27 %).

Pour 81 % des décideurs français interrogés, les plateformes unifiées qui relient les systèmes et les canaux pour automatiser, auto-optimiser et aligner les workflows et les décisions sur la stratégie métier auront un rôle « extrêmement » ou « très » important à jouer pour améliorer l’efficacité opérationnelle. La grande majorité des sondés (72 %) soulignent également le rôle majeur (voire crucial pour 30 % d’entre eux) que l’IA jouera dans leur entreprise au cours des cinq prochaines années. Le modèle d’entreprise autonome semble donc destiné à s’étendre dans les années à venir.

« Cette étude montre clairement que nous sommes déjà entrés dans l’ère de l’entreprise autonome », commente Don Schuerman, CTO de Pega. « L’adoption grandissante de l’IA et de l’automatisation pour la prise de décision, les opérations et les services, à tous les niveaux de l’organisation, devrait changer les mentalités et favoriser l’adoption de l’entreprise autonome dans les années à venir.

Dans un monde nouveau qui évolue à la vitesse de l’IA, les tâches manuelles, les prises de décision statiques et les solutions provisoires empêchent les entreprises historiques de progresser. Les organisations prospères de demain seront des entreprises autonomes, systématiquement agiles et centrées sur leurs missions : un engagement hyper-personnalisé, des opérations ultra-efficaces et des expériences client sans couture. Cette transformation passe par une évolution des technologies, mais aussi des mentalités. Face à l’accélération des mutations, seule une entreprise autonome, capable de s’optimiser par elle-même, saura offrir à ses clients, mais aussi à ses collaborateurs, l’expérience de qualité qu’ils attendent, et qu’ils méritent. »

https://www.pega.com/

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