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Le salon VivaTech a une nouvelle fois mis à l’honneur l’intelligence artificielle, mais cette fois-ci, la question de la souveraineté a largement dominé les débats. Face aux turbulences géopolitiques, l’option européenne est la plus plébiscitée. Ce constat est d’ailleurs partagé par les PME françaises : 76% d’entre elles souhaiteraient que des entreprises européennes spécialisées dans l’IA développent des outils compétitifs destinés au vieux continent et 37% souhaiteraient même que ces solutions IA européennes soient favorisées car conformes aux normes européennes de protection des données, selon une enquête menée par OnePoll pour reichelt elektronik auprès de 250 décideurs de PME françaises.

Si 72 % des PME françaises utilisent déjà l’IA ou prévoient de l’adopter bientôt, le coût d’investissement demeure une barrière importante (22 %). Néanmoins, encore peu de PME ont recours aux dispositifs de financement disponibles :

 Financement européen : Seules 27% ont fait une demande de financement au niveau européen, par exemple par l’intermédiaire d’Horizon Europe, du programme Digital Europe ou du Conseil européen de l’innovation. Et 17% l’ont obtenu.
 Financement national :
 19% ont soumis leur candidature pour le concours d’innovation i-Lab dont les start-ups Kumulus Water et Orakl Technology en 2024.
 22% pour le programme IA Booster France 2030 proposé par Bpifrance et 18% en ont bénéficié.
 Financement régional : 28% ont souhaité obtenir des aides financières régionales pour développer l’utilisation de l’IA (par exemple : Pack IA, Mon assistant IA, dispositif CAP’TN, Pass Cyber Investissement, Diagnostique Intelligence Artificielle…) et 21% en ont bénéficié. A titre d’exemple, le dispositif CAP’TN proposé par la région Centre-Val de Loire propose une aide jusqu’à 200 000 € .

Ces faibles demandes de financement peuvent s’expliquer par le fait que les PME manquent d’accompagnement dans la mise en place de l’IA. Pour y parvenir, elles désiraient :
 Un accès facilité pour bénéficier de conseils à 46%
 Un accès facilité aux différents financements existants à 40%
 Une réduction des obstacles bureaucratiques à l’utilisation de l’IA à 38%

« L’IA représente une opportunité pour les PMEs en quête d’innovation et pour faire face à la concurrence mondiale. Mais freinées par les coûts, l’accès aux financements français et européens est déterminant pour elles. Si aujourd’hui, la tech ne représente que 10 % du budget de l’UE, dans les années à venir l’augmentation des financements consacrés à ce domaine permettront d’accompagner les entreprises et PMEs à renforcer leur place sur l’échiquier international » commente Christian Reinwald, Head of Product Management & Marketing chez reichelt elektronik.

Méthodologie de l’enquête

L’enquête a été réalisée pour le compte de reichelt elektronik par l’institut indépendant OnePoll. 250 décideurs techniques de petites et moyennes entreprises dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de la fabrication et de la technologie ont été interrogés. La période d’enquête s’est déroulée du 31 mars au 8 avril 2025.

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