qui a fait suite au scrutin d’élection des membres du Comité Directeur en dernière Assemblée Générale du 18 septembre. Cette assemblée a renouvelé l’ensemble des 12 membres élus et accueilli un nouvel adhérent dans ses instances, M. Hervé OLRY, représentant COFIDUR-SEICO. C’est en rappelant les nombreuses actions à son actif (qui ont aussi contribué à sa nomination de Chevalier de la Légion d’Honneur en 2021) durant une décennie, que le Président a déclaré céder bien volontiers sa place à l’un des Vice-présidents.
En effet, durant son mandat, le SNESE s’est fortement transformé, en termes de visibilité, grâce à ses contacts privilégiés au plus haut niveau de l’État, aux actions qui ont pu remettre la fabrication Électronique au cœur des préoccupations industrielles du pays. On peut citer comme fait marquant le lancement des BAC Pro et BTS Pro CIEL qui ont permis de repositionner des formations en électronique dès le lycée et qui contribueront à la capacité de remplacer de nombreux personnels proches de la retraite. Il laisse un syndicat dans une situation de gouvernance clarifiée et de trésorerie parfaitement maitrisée. Il aura aussi porté l’organisation sur les fonts baptismaux du rassemblement de l’ensemble de la filière électronique avec la création de la Fédération de l’Électronique Française qui sera opérationnelle dès le début de l’année prochaine.
C’est avec sens du devoir que Nicolas Denis, Président d’Asteeelflash, a bien voulu accepter la
charge de poursuivre ces actions. Le nouveau Président, en expliquant le contexte actuel très
délicat des marchés de sous-traitance électronique en France, a souligné l’inéluctable nécessité
de se regrouper en tant que filière pour peser non seulement au niveau national, mais aussi au
niveau européen. L’électronique est en effet aujourd’hui une composante incontournable de tous
les enjeux de notre société, en jouant un rôle majeur et stratégique dans tous les domaines
d’innovation, d’environnement, de santé, de défense et de souveraineté.
Pour les sous-traitants fabricants de cartes électroniques du SNESE, la problématique n’est pas de
capter des subventions pharaoniques, mais d’assurer que les marchés de produits et systèmes
électroniques européens perdurent et se développent. Les sous-traitants électroniques sont au
service de l’ensemble de l’industrie, Française en particulier, et Européenne en général, et il est
important que cette industrie prospère, ce qui nécessite des règles du jeu équitables au niveau
mondial. La concurrence est très vive, notamment venue d’Asie et il convient d’éviter que des pans
industriels entiers disparaissent en Europe en raison de pratiques commerciales déloyales, en
particulier dans une période où un consensus semble s’être établi autour de l’idée de
réindustrialisation. L’Europe doit veiller à faire respecter des règles commerciales et industrielles
équilibrées, alors que les grands blocs américain et asiatique ont tendance à les chahuter.
« Tant qu’il y a des marchés locaux, il y a du business pour nous » cite-t-il en invoquant l’intérêt
pour les clients majeurs de rejoindre rapidement notre nouvelle Fédération pour contribuer à
mettre en évidence l’intérêt et l’importance de la filière électronique pour l’industrie Française.
Eric Burnotte, ALLIANSYS ;
Jean-Bernard Buisson, SELHA Groupe ; Trésorier ;
Damien Asselin, AQLE ;
Thierry Mohr, ACEA ;
Marc Balussaud, BSE ;
Jérôme Bootz, SYSTECH ;
Sébastien Boutreux, GroupeZEKAT ;
Sylvie Bugnan, POLYGONE CAO ;
Stéphane Gendrot, LACROIX GROUPE.
Jean-Pierre Leboeuf, MICRONIQUE ;
Hervé Olry, COFIDUR SEICO ;
Thierry Sublon, ESTELEC INDUSTRIE ;