Ceci a pu être obtenu grâce à une technologie de fabrication couche mince de précision, associée à des matériaux céramique à haute permittivité diélectrique produits par DLI, pour un résultat unique.
Les tout derniers modèles lancés sont les EW au format
0302, une nouvelle génération d’égalisateurs de gain. Ils
constituent une solution économique pour la correction
de pente jusqu’à plus de 3 dB, de DC jusqu’à 18 GHz.
Ils sont conçus pour offrir des performances radiofréquences
à la fois excellentes et répétables, afin de compenser
les pertes de gain et les pertes liées aux défauts
d’accord VSWR (taux d’ondes de tension stationnaires),
et sont parfaitement adaptés à une ligne 50Ω pour des
performances haut-débit optimales. Six valeurs de
pente, de 1 à 3.5 dB, sont disponibles, avec la même
empreinte sur carte, permettant d’optimiser la planéité
du gain. Les terminaisons de ces égaliseurs sont compatibles
avec les équipements de placement automatique,
de collage époxy et de brasage CMS.
Aucune mise à la masse n’est nécessaire. Ces composants sont disponibles en bobines classiques pour applications grands volumes. Des kits de bureau d’études contenant les 6 valeurs de pente sont également disponibles. Les applications de ces composants sont notamment les modules haut-débit hyperfréquences ; les applications EW, ECM et EECM, et aussi les circuits de compensation destinés à corriger les pertes générées par d’autres éléments, comme certains amplificateurs.
Les égalisateurs de gain DLI font appel à une construction
monolithique, à couches minces conductrices et
résistives de précision, associées à une céramique propriétaire
à constante diélectrique élevée, pour une meilleure
répétabilité radiofréquence. Des valeurs R et C sont
intégrées, pour produire la pente de gain désirée. Les
égalisateurs de gain à couche mince DLI ont une réponse
aux hyperfréquences assez proche de l’idéal théorique
pour pouvoir être modélisés par un simple circuit R-C
parallèle.
Les égaliseurs de gain sont destinés aux applications petits signaux, leur limitation est principalement la dissipation thermique résultant de la très petite taille du composant et de la faible conductivité thermique du matériau du circuit imprimé. La puissance dissipée est supérieure pour les signaux de fréquence inférieure, à l’inverse des fréquences plus élevées pour lesquelles les pertes d’insertion peuvent atteindre une valeur typique de 0.2 dB. La puissance dissipée typique est de 30 mW ou plus, pour des températures de substrat support jusqu’à 80°C.