À moins d’un an de l’arrêt du support de Windows 10, les entreprises doivent composer avec un risque croissant : celui d’un système qui continue de fonctionner, mais qui progressivement n’est plus protégé. En première ligne de cette transition critique, Getronics appelle à une prise de conscience rapide et propose 8 conseils concrets pour sécuriser l’existant, réduire l’exposition aux menaces et préparer une migration maîtrisée vers Windows 11. En effet, il ne s’agit pas seulement d’une question technique, mais d’une évolution qui impacte également la résilience, la conformité et la capacité de l’entreprise à assurer la continuité de ses activités
À l’approche de 2025, la fin du support de Windows 10 oblige les entreprises à se positionner. Migrer vers Windows 11 n’est plus un simple choix technique, c’est un enjeu de résilience numérique. La nouvelle version de Windows renforce les standards de sécurité, modernise la gestion des appareils et s’intègre pleinement aux environnements hybrides. Conserver Windows 10, en revanche, expose progressivement à des risques difficiles à maîtriser : absence de correctifs, vulnérabilités exploitables, fragilisation de la conformité...
Lorsque Windows 10 sortira du périmètre de support, les postes continueront de fonctionner normalement, mais en arrière-plan, les premières failles apparaîtront. Privé de correctifs, le système deviendra une cible idéale : la moindre vulnérabilité non patchée pourra être exploitée par un ransomware, une attaque zero-day ou une campagne de phishing plus sophistiquée.
À ces menaces s’ajoute la pression réglementaire. Pour les entreprises soumises au RGPD, à l’ISO 27001 ou au PCI-DSS, l’usage d’un système obsolète fragilise la conformité et complique les audits. En cas d’incident, l’absence de support éditeur allonge les délais de résolution, augmente les interruptions et expose davantage les données sensibles.
Dans des environnements hybrides ou multicloud, un simple poste non mis à jour peut affaiblir l’ensemble du système et devenir la porte d’entrée d’une compromission plus large. Les équipes IT doivent alors redoubler d’efforts pour compenser l’obsolescence, mobilisant des compétences rares et coûteuses. Et lorsque l’incident survient, l’impact opérationnel peut être durable, parfois profond.
Au final, le constat est clair : plus la migration est repoussée, plus l’environnement devient instable. Non pas parce que Windows 10 cesserait soudainement de fonctionner, mais parce qu’il cesse progressivement d’assurer les niveaux de protection attendus.
L’enjeu n’est donc plus seulement technologique : il devient stratégique. Lorsque les vulnérabilités s’accumulent, que la conformité se fragilise et que les incidents deviennent plus difficiles à contenir, la question n’est plus de savoir si la situation deviendra problématique, mais quand. Toutefois des solutions existent, à condition d’être anticipées. La migration vers Windows 11 peut être progressive, maîtrisée et sécurisée, avec une approche experte, outillée et adaptée au contexte de chaque entreprise.
Getronics propose 8 mesures concrètes, pragmatiques et immédiatement activables pour réduire l’exposition, contenir les menaces et préparer une migration sereine.
1. Prioriser le remplacement des environnements Windows 10 EOL : identifier les postes, terminaux et solutions concernés est la première étape. Lorsque la migration immédiate n’est pas possible, une sécurisation renforcée doit être mise en place.
2. Déployer une surveillance proactive : s’appuyer sur un partenaire capable de détecter et de répondre rapidement aux menaces permet d’éviter l’exploitation de failles sur les systèmes non migrés et réduire les risques et les temps d’arrêt.
3. Renforcer la gestion des vulnérabilités : réaliser des analyses régulières, pentests et plans de remédiation permet de maintenir le niveau de sécurité malgré l’obsolescence.
4. Protéger les endpoints et les réseaux : les services EDR et NDR intégrés compensent en partie l’absence de patchs et réduisent le risque d’intrusion.
5. Sécuriser l’accès et l’identité : le Zero Trust, la gestion des droits d’accès et des privilèges et l’authentification renforcée sont indispensables pour limiter la surface d’attaque.
6. Garantir la continuité d’activité : mettre en place des plans de continuité et de reprise éprouvés permet de protéger l’entreprise en cas d’incident sur des systèmes vieillissants.
7. S’appuyer sur la threat intelligence : la veille active et la surveillance du darknet permettent d’anticiper les menaces émergentes, particulièrement critiques pour les systèmes non mis à jour.
8. Se faire accompagner par des experts : bénéficier d’une approche sur-mesure, adaptée au contexte, aux contraintes et au calendrier de chaque entreprise.